mardi 31 juillet 2012

Bye bye Alagna suite....Il en rajoute une couche

(voir précédent article sur le fiasco de Roberto Alagna dans "Turandot" à Orange)

Les critiques sont dures... Et Alagne se plaint, se défend. Les gens et la presse sont méchants, et l'enfoncent au lieu de l'encourager.



Dixit :

« Je sais que je prends un risque énorme, mais je suis comme ça, je ne lâche jamais. »

« Je ne comprends pas cette déferlante de méchanceté.

Le ton monte et sa voix se casse sous l’émotion des propos lus sur internet qu’on lui rapporte. « Des gens disent que je suis fini, que Turandot n’est pas un rôle pour moi. Je ne comprends pas cette déferlante de méchanceté. Ils devraient dire le contraire, du genre “pourquoi il ne se repose pas ?” J’ai toujours été là à donner le meilleur de moi, même diminué. Quand après l’ablation d’un kyste en 2007, les médecins m’ont interdit de chanter, j’ai fait Trouvère à Orange… »



Si M. Alagna ne comprend pas, c'est qu'il a sans doute confondu Star System et Opéra, qui est un art d'une exigeance sans limite.

Se vanter de prendre des risques pour assurer un rôle alors que les médecins ont interdit de chanter est pathétique, relève d'un orgueil pathologique (et certainement pas d'un amour du public ou de la musique). Alors que M. Alagna assume ses choix en silence, et cesse de se plaindre des réactions d'un public et d'une presse qui a des attentes légitimes.

Qu'on cesse de nous prendre pour des billes, les histoires de cachats et d'assurance y sont pour gros.


M. Alagna, oui, allez vous reposer, et ne détruisez pas ce qui vous reste d'intégrité pour si peu. Oui, si peu. A 50 ans, il n'est pas trop tard pour envisager une carrière basée sur l'élitisme et l'excellence, et non plus sur le culte de vous-même et de ce que vous pensez être votre réussite. 

Et ce n'est sincèrement pas de la méchanceté, mais de la consternation.

A qui cherche-t-on à plaire, c'est une question très importante quand on voue sa vie à l'art lyrique.