mercredi 13 mars 2013

Pretty Yende ; une étoile montante qui remet les valeurs du chant en place

Je viens de découvrir une perle. Mais une perle d'une pureté !

Des amis me parlent d'une étoile montante, exceptionnelle etc... Comme souvent je suis sceptique...

Mais là, je dois dire que l'étoile en question m'a coupé le sifflet.

Je vois d'abord une jeune femme simple, élégante, d'une beauté naturelle, s'avancer avec une timidité dans les yeux...  Puis la professionnelle prend le dessus, elle ouvre la bouche et.... Une splendeur.

Une splendeur qui vous fait comprendre à quel point les Fleming, Dessay et autre pseudo-stars ne sont que du flan, du bricolage. Ici nous avons le vrai chant d'opéra, la technique, la finesse, la puissance, la beauté, l'homogénéité. Bref, un exemple typique qui une fois qu'on l'a écouté, nous permet de comprendre le fossé problématique entre le Grand Chant et le faux spectacle.

Savourez, et n'oubliez pas son nom, elle fera des étincelles.

Pretty Yende, née en 1985, originaire de Mpumalanga en Afrique du Sud. Diplômée du South African College of Music et de l'Accademia Teatro alla Scala à Milan. Elle gagne le 1er prix au concours Vincenzo Bellini International en 2012, et en 2011 le 1er prix d'Operalia, The World Opera Competition. En 2012 elle chante le rôle de Musetta dans La Bohème de Puccini à la Scala de Milan. Elle fait ses débuts au MET de NY début 2013 dans le rôle d'Adèle dans le Comte D'ory de Rossini, auprès d'un des meilleurs ténors du moment, Juan Diego Florez.